Des bols réutilisables en consigne, des rabais pour encourager les choix responsables de sa clientèle, choisir de ne pas servir de thon ni d’anguille en raison de la surpêche et un approvisionnement de proximité ; le restaurant spécialisé en bols chirashis, Ogari San, multiplie les actions socio et écoresponsables depuis 10 ans, tout en conservant une offre accessible, intéressante et rentable.
David Trudeau-Fournier et Alexandra Joly, copropriétaires de Ogari San.
Nouvelles initiatives : des bols en consigne et des rabais pour encourager les choix responsables
En plus de mettre en place un projet pilote de bols en consigne à sa succursale de la rue Saint-Joseph, le restaurant Ogari San accorde maintenant 1 $ de rabais à toutes les personnes qui choisissent la vaisselle réutilisable pour manger sur place plutôt que celle compostable, prévue pour sortir. Cette approche en mode « récompense » est flexible plutôt que « punitive », les deux entrepreneurs étant conscients que chaque consommateur a des besoins différents et qu’ils sont en mesure de faire le choix responsable.
« Depuis nos débuts, j’ai la conviction qu’une entreprise est un acteur social avant d’être un revenu. C’est pourquoi, dans le but de réduire notre impact environnemental, nous concilions des prix accessibles avec différentes mesures. Afin d’offrir à notre clientèle le goût de la différence, nous absorbons le coût de cet engagement, mentionne David Trudeau-Fournier, copropriétaire des restaurants Ogari San.
Pas de thon ni d’anguille au menu
Les récentes mesures mises en place par Ogari San s’ajoutent à d’autres initiatives importantes mises en place par l’entreprise comme les emballages biodégradables, le choix de fournisseurs locaux et responsables pour les quelques protéines animales, un large éventail de protéines végétales, un maximum de produits frais provenant du Québec et du Canada, et celui qui étonne le plus, choisir de ne pas servir de thon ni d’anguille dans ses bols.
« Choisir de ne pas servir de thon ni d’anguille pour un restaurant de chirashi, c’est assez audacieux. Les adeptes de bols poké nous le demandaient beaucoup au début, mais on s’est fait un devoir d’éduquer les gens qui passent ici et de leur expliquer pourquoi chez nous, il n’y en aura jamais de thon et d’anguille. Aussi coûteux soit-il, nous avons fait le choix de ne pas encourager la surpêche d’espèces menacées », mentionne David Trudeau-Fournier.
Actions écoresponsables : être proactif sans prétendre être parfait
Pour les entrepreneurs derrière Ogari San, l’idée c’est d’en faire le plus possible tout en restant accessible et intéressant sur le plan commercial. C’est pourquoi plusieurs options sont proposées aux consommateurs qui peuvent ainsi faire le « bon choix » en fonction de leur réalité et de leurs besoins, et ce, sans se soumettre à la pression sociale de la perfection. Selon Ogari San, plus les restaurateurs mettront en place d’initiatives de la sorte, plus les consommateurs iront en ce sens.
À propos de Ogari San
Ogari San est un comptoir-restaurant de cuisine asiatique socio-écoresponsable établi à La Pyramide de Sainte-Foy depuis 2013 ainsi que sur la rue Saint-Joseph depuis 2017. Ayant introduit à Québec la première version du poké bowl sous le nom de « chirashi », Ogari San se spécialise dans la cuisine saine, savoureuse, écoresponsable et accessible. David Trudeau-Fournier et Alexandra Joly, les deux propriétaires de la bannière Ogari San sont également propriétaires de Gaijin Ramen, restaurant de Ramen localivore et accessible à Sainte-Foy.
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